• Shakespeare 

     

     

    L’insulte

     

    Timon. ’Would thou wert clean enough to spit upon !

    TIMON. Que n’es-tu assez propre pour qu’on te crache dessus !

     

                                                                    Timon of Athens, IV, 3, 359.

     

    La misanthropie de Timon est une forme d’orgueil incontrôlé. Il n’est pas complètement sorti du monde, malgré ce qu’il en croit, tant qu’il le méprise.

     

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  • Mon dernier essai

     

    Qui dit-on que je suis ?

     

     

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  • Albert Camus girardien 

     

     

    Albert Camus et la peine de mort

     

    En 1957, Albert Camus écrivait :

       « En fait, le châtiment suprême a toujours été, à travers les siècles, une peine religieuse. [...] La vie terrestre est sans doute retirée [au coupable], mais la chance de réparation lui est maintenue. Le jugement réel n’est pas prononcé, il le sera dans l’autre monde. [...] [Le châtiment suprême] n’est alors justifié que dans la mesure où il n’est pas suprême. [...]

       Mais que signifie cette justification dans la société où nous vivons et qui, dans ses institutions comme dans ses mœurs, est désacralisée ? Lorsqu’un juge athée, ou sceptique, ou agnostique, inflige la peine de mort à un condamné incroyant, [...] il tue [...] parce que ses aïeux croyaient à la vie éternelle. » 

    * 

    René Girard n’aurait pas renié ces propos. Vers la fin de sa carrière, Camus approchait terriblement de la théorie girardienne. La Chute (1956) est un pur traité de rivalité mimétique. Si Camus avait connu Girard, quelles merveilles ne nous aurait-il pas laissées !

     

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  • Portfolio

    Visages 

     

      

     

     

     

     

           

         

               

     

     

     

     

     

     

     

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  • Poésie

     

    Baudelaire Le voyage (extraits)

     

         Ô cerveaux enfantins !

     

         Pour ne pas oublier la chose capitale,
         Nous avons vu partout, et sans l’avoir cherché,
         Du haut jusques en bas de l’échelle fatale,
         Le spectacle ennuyeux de l’immortel péché :

     

         La femme, esclave vile, orgueilleuse et stupide,
         Sans rire s’adorant et s’aimant sans dégoût ;
         L’homme, tyran goulu, paillard, dur et cupide,
         Esclave de l’esclave et ruisseau dans l’égout ;

     

         Le bourreau qui jouit, le martyr qui sanglote ;
         La fête qu’assaisonne et parfume le sang ;
         Le poison du pouvoir énervant le despote,
         Et le peuple amoureux du fouet abrutissant ;

     

         Et les moins sots, hardis amants de la Démence,
         Fuyant le grand troupeau parqué par le Destin,
         Et se réfugiant dans l’opium immense !
         – Tel est du globe entier l’éternel bulletin.

         Amer savoir, celui qu’on tire du voyage !
         Le monde, monotone et petit, aujourd’hui,
         Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image :

         Une oasis d’horreur dans un désert d’ennui !

     

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