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             Dans le cadre du Festival Shakespeare Upon Avon,

               je vous invite à assister à ma lecture

               LES GRANDES FIGURES

               DU THÉÂTRE SHAKESPEARIEN  

               à la médiathèque LES SOURCES VIVES,

               27 rue du vieux ru à Avon (77210),

               le SAMEDI 25 MAI à 10 heures.

     

     

     

     

     

     

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  • Poésie 

     

     

          Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
         Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
         Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
         Que serais-je sans toi que ce balbutiement

     

                                                                Louis Aragon

     

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    Shakespeare 

     

    Le sadisme des méchants

     

    À l’acte I, scène 4, d’Henry VI, 3ème partie, le discours de la reine Marguerite

    (l. 66 et s.) est un extraordinaire exemple de sadisme mimétique : 

     

    I pr’ythee grieve, to make me merry, York.

     

    Je t’en prie, York, lamente-toi, cela me réjouit… (l. 86)

     

       Avant de tuer l’ennemi, le faire souffrir.

     

    Why art thou patient, man ? thou shouldst be  mad ;

    And I, to make thee mad, do mock thee thus.

    Stamp, rave, and fret, that I may sing and dance.

     

    Mais tu es patient, l’homme ! Tu devrais être fou.

    C’est justement pour te rendre fou que je moque de toi !

    Trépigne, écume, agite-toi, que je puisse chanter et danser.  (l. 89-91)

     

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  • Méconnaissance 

     

     

    Ceux qui ne s’en laissent pas conter

     

    Ceux qui ne s’en laissent pas conter sont souvent les premières dupes de leur prétendue sagesse. Bien calés derrière leur bouclier de doutes, le sourire aux lèvres, ils guettent l’erreur de leurs pairs et ne leur laisseront pas passer une hésitation. Ils soupçonnent la faute si fort chez les autres qu’elle leur saute aux yeux avant même qu’elle ait été commise.

       Se moquer du monde est une posture bien confortable. Le sceptique se distrait facilement de la défaillance des autres puisque leur échec est sa victoire. Qui peut ébranler les convictions de ceux-là qui n’en ont aucune, hormis celle que tout le monde se trompe ? L’incrédule est, en fait, dépourvu d’empathie. Non pas qu’il en manque mais il ne la laisse pas s’exprimer. C’est un orgueilleux qui se déguise en modeste... ou en cynique dans le pire des cas.

       Cette forme de perversion de la raison rationnelle est très répandue dans notre culture désenchantée. Elle s’exprime essentiellement par la dérision et le ricanement sinistre des vainqueurs qui se réjouissent de la faiblesse de leurs semblables.

     

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  • Revenir à Michel Serres 

     

     

     

    « Après boire, les hommes se vantent de leurs femmes, comme il est usuel chez les médiocres et les sots. Il faut bien qu’un autre désire pour s’assurer dans son désir, flottant. »

     

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