• Hommage à Quincy Jones

     

     

    Hymne à l’humanité

     

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  • Décentrement

     

     

    Vivement le grand remplacement !

     

    De Léopold Sédar Senghor, d’Aimé Césaire, de Barak Obama, de Nelson Mandela, de Martin Luther King Jr., d’Alioune Diop, de Wole Soyinka, de Souleymane Bachir Diagne, j’ai lu tant de choses intelligentes ! De la bouche de Marine Le Pen ou dans les éructations d’Éric Zemmour, j’ai entendu tant de bêtises affligeantes ! Il serait temps de changer de références.  

     

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  • Shakespeare

     

     

     

    Mortelle fascination

     

    Shakespeare a tout compris à la fascination qui aveugle la victime prisonnière de sa passion. C’est un thème récurrent dans son théâtre. C’est le cœur même de sa réflexion dans les Sonnets. Dans ces derniers, il ne parle que de la passion amoureuse, soit platonique pour W.H., soit charnelle pour la Dame Sombre.  Mais les mêmes termes pourraient être employés pour décrire l’aveuglement fanatique, la folie collective.

     

    Tir’d with all these […]

    As needy Nothing trimm’d in jollity, […]

    As gilded honour shamefully misplac’d […].

     

                                 […] je n’en puis plus de voir

    Que le vide se grime et paraît agréable*, […]

    Que l’honneur lucratif revient aux impudents […].

     

    Sonnet 66 

    * On dirait aujourd’hui fake news.

     

    Or whether doth my mind being crown’d with you

    Drink up the monarch’s plague, this flattery ?

     

    Peut-être mon esprit, tout couronné de vous,

    A-t-il bu le poison des rois : la flatterie** ?

     

    Sonnet 114 

    ** Remplacez par démagogie.

     

                      […] what dost thou to mine eyes,

    That they behold and see not what they see ?

    They know what beauty is, see where it lies,

    Yet what the best is, take the worst to be.

     

                               […] que fais-tu à mes yeux

    Pour qu’ils ne voient plus rien de tout ce qu’ils perçoivent ?

    Ils savent reconnaître où la beauté se cache,

    Mais oublient la meilleure et choisissent la pire.

     

    In things right true my heart and eye have erred,

    And to this false plague are they now transferred;

     

    Ni mon cœur ni mes yeux ne voient plus rien de vrai,

    Tant ils sont pervertis par cette fausse peste***.

     

    Sonnet 137 

    *** On reconnaît là la méconnaissance.

     

     

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  • La voix humaine

     

    Entre nous, des machines

     

    Pour communiquer, nous avons mis entre nous des artefacts. L’écriture est la plus géniale invention de l’homme humain. Aujourd’hui, nous mettons entre nous des machines. Pour perfectionner l’illusion de cette communication, nous interposons des boîtes vocales. Une machine m’appelle et une voix synthétique m’invite à laisser un message oral sur le répondeur ou d’appuyer sur la touche « étoile » pour obtenir un interlocuteur. « Tous nos conseillers sont actuellement en ligne, merci de rappeler plus tard », me dit une autre voix de synthèse. Début du cycle infernal.

       N’y a-t-il que moi que cela rend furieux ?

     

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  • Transcendance*

     

     

    Sur la terre comme au ciel 

     

    Ah, but a man’s reach should exceed his grasp,  

    Or what’s a heaven for? 

     

    Ah, il faut que l’homme puisse atteindre au-delà de ce qui est à sa portée,  

    Sinon à quoi les cieux servent-ils ? 

                                                                                  Robert Browning 

     

    * que j’aurais pu écrire transcen-danse.

     

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