• Vivre ensemble

     

    Notre interdépendance

     

    « Je suis ici seule et tranquille.  Et triste.  Touchez-moi, touchez-moi. »

    James Joyce

     

    Nous sommes, tous autant que nous sommes, des individus inquiets et avides, en perpétuel questionnement sur notre moi. Est-ce que j’existe ? Est-ce que Je existe ? On ne devient soi qu’avec les autres, grâce aux autres, à travers les autres. Si nous ne sommes pas affectés par les autres, nous dépérissons, nous disparaissons. Pour être plus, il faut accueillir plus.

       Hélas, le plus souvent, nous nous débattons comme si nous devions toujours vaincre les autres. Si nous parvenions à nos fins, nous cesserions d’être ! Tel est l’abîme que nous offre notre individualisme jaloux. Un vertige que beaucoup « comblent » en se divertissant, en se droguant, en s’agitant, en se précipitant dans l’action comme des fous, littéralement.

       Notre interdépendance, si nécessaire, peut parfaitement être détruite. C’est ce qui advient avec l’avènement du moi selfique qui enferme l’individu dans le résidu de son ego. De même, l’éradication des cultures autochtones, cette nouvelle forme d’esclavage, menace beaucoup de cultures jusqu’à leur disparition.

       Nous devons toujours rechercher le consensus, non pas pour « avoir raison », mais, au contraire, pour faire sens en commun. Sans intelligence collective, nous sommes débiles, dangereusement bêtes ! Cela signifie que nous devons renoncer aux  « enjeux de pouvoir » ce jeu de rivalité léthale qui nous occupe encore quotidiennement. Toute compétition de puissance corrompt notre chance de vivre ensemble.

       Qu’avons-nous fait jusque-là ?

     

     

     

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