• Victimisme

     

    Coupables non coupables, 

    ou l’art de changer les délinquants en victimes.

      

    Un adolescent se tue lors d’un rodéo moto. Il ne portait pas de casque, il n’avait pas de permis moto, ni d’assurance... La foule s’émeut. La version victimaire devient : c’est la faute de la police qui le pourchassait, de la route qui était mal entretenue, de l’arbre qui était planté au mauvais endroit. Si, en plus de tout cela, la victime est « issue de l’émigration », n’allez pas l’accabler, le malheureux !

       Le harcèlement par téléphone est un crime. Cela est explicite quand il entraîne le suicide d’un collégien. Qui accuse-t-on ? L’Institution scolaire qui n’a pas pris de mesures de préventions, les « réseaux sociaux » — sans faire le détail —, les parents de l’harceleur (à peine), la Société (sans désigner personne puisque c’est nous). Les coupables des messages assassins, parfaitement repérables à partir de leurs téléphones, n’ont pas à s’inquiéter. Il commence cependant à y avoir des filatures qui remontent aux vrais criminels... Mais ils sont si jeunes ! Il faut bien qu’ils s’amusent !

       Qu’est-ce que « le meilleur des mondes » ? C’est celui où personne n’est coupable. C’est le nôtre. De quoi se plaint-on ?

     

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