• Récit du désir 

    *

     

           « Lire, c’est désirer l’œuvre, c’est vouloir être l’œuvre. » 

                                                                Roland Barthes

     

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  • Inclusif, pour quoi faire ?

     

     

     

        Une individue, un person. Et après ?

     

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  •  

    Shakespeare 

     

     

     

    Par la vertu de mes écrits

     

     

    Or I shall live your Epitaph to make,
    Or you survive when I in earth am rotten,
    From hence your memory death cannot take,
    Although in me each part will be forgotten.
    Your name from hence immortal life shall have,
    Though I (once gone) to all the world must die :
    The earth can yield me but a common grave,
    When you intombèd in men’s eyes shall lie.
    Your monument shall be my gentle verse,
    Which eyes not yet created shall o’er-read,
    And tongues to be your being shall rehearse,
    When all the breathers of this world are dead.
       You still shall live (such virtue hath my Pen)

       Where breath most breathes, even in the mouths of men. 

     

     

     

    Ou je vivrai pour écrire votre épitaphe,

    Ou vous me survivrez quand je serai sous terre.

    D’ici, la mort ne peut ravir votre mémoire,

    Alors que je serai oublié tout entier.

     

    Votre nom restera immortel ici-bas,

    Tandis que je serai bien mort pour tout le monde.

    La terre m’offrira une tombe commune,

    Quand vous reposerez au fond des yeux des hommes.

     

    Vous aurez pour tombeau ma douce poésie

    Que des yeux, non encore ouverts, liront sans fin,

    Et des voix à venir rediront qui vous êtes,

    Quand seront morts ceux qui respirent aujourd'hui.

     

    Par la vertu de mes écrits, vous vivrez donc

    Là où souffle la vie : sur les lèvres des hommes. 

     

     

                                                                                         sonnet 81 

     

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  • La grande hypocrisie

     

     

     

    L’appel d’air

     

    De plus en plus de démocraties européennes « virent à droite » et élisent des représentants extrémistes, xénophobes. Devant l’insécurité morale bien plus que l’insécurité physique des personnes, envahies qu’elles sont par les doutes, désenchantées de tous leurs idéaux moraux ou religieux, le repli sur soi semble le seul refuge possible. L’Europe qui a été conquérante — et qui se le voit encore reprocher par certaines démagogues du tiers-monde — ne cherche plus qu’à s’enfermer dans ses frontières.

       Le rejet des étrangers semble unanime. Parfaits boucs émissaires, les migrants sont faciles à sacrifier. Réflexe atavique, archaïque et sot pour tout dire. Mais, les chauvins doivent trouver des arguments pour se justifier. On ne peut pas ouvertement reprocher à des musulmans de croire en Dieu et de menacer la « chrétienté » quand on a soi-même perdu toute pratique religieuse. Alors, certains prétextent que les pays européens sont trop accueillants (sic), et qu’ils attirent par leurs « cadeaux » tous les paresseux de la planète ! Les extrémistes allemands veulent ainsi annuler l’allocation de 400 € par mois qui est attribuée aux migrants récents. Pensez donc, 400 €, quel pactole ! C’est ce qu’ils qualifient « d’appel d’air », et les miséreux de monde entier se passeraient le mot jusqu’aux confins de l’Afghanistan pour décrire l’El Dorado.

       Les populistes européens se sont-ils jamais demandé s’ils étaient prêts à quitter terre et mère pour aller gagner 400 € en Allemagne ? Ils auraient peur de leur propre réponse.

     

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  • Poésie 

     

     

         Toi qui fus de ma chair la conscience sensible
         Toi que j’aime à jamais toi qui m’as inventé
         Tu ne supportais pas l’oppression ni l’injure
         Tu chantais en rêvant le bonheur sur la terre
         Tu rêvais d’être libre et je te continue.
     

                                                                Paul Éluard

     

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